Skip to main content

Nicolas Baghir Maslowski est né à Paris en 1974. Il y vit et y travaille.

Il prend ses premières photos à l’adolescence et photographie de nombreux artistes et musiciens à partir de la fin des années 90, notamment jamaïcains.

C’est en 2011 que naissent ses Perturbations Numéricales (PN), des photographies argentiques qui ressemblent a des peintures ou des dessins ; ce travail s’accélère dès 2013 et est exposé à partir de 2015 par la Galerie Photo XII ; il présente ses premières Perturbations Numéricales Couleurs (PNC) en 2016 à Los Angeles puis développe ses Passeports Photographiques à partir de 2018 (des photographies qu’il incruste dans ses peintures par des jeux de reflets a la prise de vue).

Depuis cette même année, il mène son projet « La Chambre – Hors la chambre » dans un micro-atelier où il parvient à exprimer ses différentes approches artistiques à travers des flux photographiques qu’il définit comme des anti-séries.

EXPOSITION MUSEE
2024/2025 | RAMBOUILLET « Perturbations Photographiques / Images-Mémoires » | Palais du Roi de Rome, Musée de Rambouillet

EXPOSITIONS SOLO
2023 | CLERMONT-FERRAND « Dans la tête de Nicolas Baghir » | Galerie Catherine Pennec (avec l’accord de GXII)
2020 | PARIS « Undercover » | 59 Rivoli Gallery (avec l’accord de GXII)
2019 | PARIS « Passeports Photographiques » / (GXII)
2019 | SHANGHAI « Passeports Photographiques » / (GXII)
2018 | PARIS « Variations 2.18 » | (GXII) Paris
2017 | RENNES « Autour de Slow Joe » / Bar en Trans
2016 | LOS ANGELES « Visions III » / Artists’s Corner Gallery (GXII)
2016 | ARLES « Visions II » / Galerie Huit Arles
2015 | PARIS « Visions I » / Galerie XII (GXII)
2015 | PORTO (« Photographies ? ») / Days Are Gallery
2014 | PARIS 6 « Photographies II ? » / Galerie des Sans-Galeries / Johann Levy
2014 | PARIS 3 « Photographies? » Fat Galerie / Sitor Senghor

EXPOSITIONS COLLECTIVES ET FOIRES D’ART
2024 | LOS ANGELES « Branches as Bridges » | Galerie XII Los Angeles
2019 | LOS ANGELES « Whiteout » | Galerie XII Los Angeles
2019 | PARIS Fotofever | Carrousel du Louvre, Paris
2018 | PARIS Art Elysées 2018 | Paris
2018 | MILAN MIA 2018 | (GXII)
2018 | SHANGHAI PhotoShanghai (GXII)
2018 | SHANGHAI Shanghai Exhibition Center (GXII)
2017 | MILAN MIA PhotoFair | THE MALL – PORTA NUOVA VARESINE (GXII)
2017 | SHANGHAI Photo Shanghai Art Fair / (GXII)
2017 | BORDEAUX (Institut Culturel Bernard Magrez)
2017 | BERLIN « Im Raum » / Im Raum Gallery
2017 | SAN FRANCISCO PHOTO FAIR (GXII)
2016 | PARIS Art Elysée (GXII)
2016 | SHANGHAI Photo Shanghai Art Fair / (GXII)
2016 | PARIS Grand Palais (Art Paris Art Fair) (GXII)
2016 | LOS ANGELES – Photo L.A / (GXII)
2015 | PARIS Fotofever 2015
2015 | PARIS Grand Palais / Art Capital (Salon des Indépendants)
2015 | PARIS Galerie KAZOART

Depuis le mois de juillet 2018, j’ai trouvé refuge dans un atelier de sept mètres carrés au septième étage sans ascenseur d’une petite chambre avec fenêtre sur cour, au cœur de Paris. Espace réduit où les rayons du soleil ne passent qu’au travers d’une petite lucarne, j’utilise ce puits de lumière naturelle et développe une œuvre originale, libre, où se rejoignent toutes les expressions visuelles que j’ai mises en œuvre dans mon travail depuis 2014. Ces photographies avaient leurs titres pour seule identité commune (à savoir des PN, des PNC, des PP, des PH et des PX), mais se retrouvent maintenant liées par ce lieu : La Chambre. J’aime parler d’« extraction cervicale » pour décrire mon travail qui provient du fond de l’écran de ma rétine, à la recherche d’une interprétation de ma réalité esthétique. Je travaille mes images comme un brouillage de la mémoire, une altération du souvenir afin d’arrêter le temps. J’y romps ma solitude en invitant des modèles que je forge et transforme pour la photographie imaginée, entre peinture et photographie.

Usant surtout de vitesses lentes, je coupe ma respiration sur la plupart de mes clichés intérieurs, tandis que je la reprends, respirant a pleins poumons, dans des paysages de solitude qui m’ouvrent des horizons qui se referment une fois remonté dans la chambre. Cet échappatoire créatif vient ponctuer mes apnées de respirations silencieuses, comme les moments de peinture où je prépare mes Passeports sur de grands cartons, et mes Perturbations que je mets en scène en peinture sur les trois murs de la Chambre, usant les mêmes vêtements perpétuellement repeints, sans cesse recyclés pour mes modèles dans un cycle infini.

Concernant les Passeports (PP), je travaille a l’acrylique sur de grands cartons que je recouvre de vitres où le sujet apparait dans la peinture en s’y reflétant; le sujet photographique s’incruste alors dans la peinture où mon œil se promène pour choisir la composition qui me touche.